Bébé confiant deviendra grand
Voici ma dernière intervention dans le Vif.
Une fois de plus, j’évoque l’attachement chez l’enfant : élément tellement important dans le développement de l’enfant !
Bonne lecture
Marie Stievenart
Voici ma dernière intervention dans le Vif.
Une fois de plus, j’évoque l’attachement chez l’enfant : élément tellement important dans le développement de l’enfant !
Bonne lecture
Marie Stievenart
Bonjour à toutes et à tous,
Le contexte sanitaire permet de reprogrammer des formations en présentiel, enfin! Alors, avec mon amie et collègue Laurie Loop, nous organisons une formation de plusieurs journées sur la Clinique de l’Attachement chez l’enfant et l’adolescent. Notre objectif est de vous sensibiliser à la théorie de l’attachement et de vous accompagner dans la mise en pratique de cette théorie dans votre pratique clinique. Nous nous réjouissons sincèrement de vous retrouver nombreux lors de ces différentes journées. Les échanges s’annoncent enrichissants et stimulants. C’est un sujet passionnant!
Cette formation se donne sur 3 journées de 9h30 à 16h30 : 14-15 mars et 22 mars 2022. Ensuite, deux
séances de supervision de 3h sont fixées le 7 juin de 9h à 12h et le 22 septembre de 13h à 16h.
Plus d’information en cliquant ici.
N’hésitez pas à me contacter si vous avez la moindre question à ce sujet. Je me ferai un plaisir de vous répondre.
Au plaisir de vous y voir,
Marie
Bonjour à toutes et à tous,
Ce mercredi 1er décembre, je suis invitée à prendre la parole dans le cadre de Turbulences, Festival International Jeune Public, pour discuter de ces fameuses émotions que vivent nos enfants, et nous! J’aurai l’occasion de vous présenter quelques stratégies pour accompagner au mieux votre enfant dans son vécu émotionnel en tant que parent.
Au plaisir de vous y renconter,
Marie
Psychologue pour enfants et soutien à la parentalité
Marie Stiévenart – Les émotions des enfants
Une conférence à l’attention des parents et des professionnels de l’éducation. Durant la conférence, les enfants de 7 à 12 ans peuvent participer aux ateliers des Petits Mercredis et Grands Mercredis. En partenariat avec les Abattoirs de Bomel / Centre culturel de Namur , dans le cadre de Turbulences, festival international jeune public. Le 01.12 à 14h
Infos et réservations :https://www.ledelta.be/…/marie-stievenart-les-emotions…/
J’ai la grande chance de participer activement à cette journée scientifique autour des émotions. Je parlerai des émotions qui peuvent parfois être très compliquées à gérer pour les enfants ainsi que la difficulté de certains d’entre eux d’être attentif à l’autre. Lors de cette journée, mes collègues évoqueront aussi la difficulté de gérer ses émotions en tant que parent et aussi en tant qu’intervenant, comme nous les psychologues.
Toute l’équipe se réjouit des rencontres et échanges qui auront lieu ce jour-là.
Rendez-vous le mardi 15 février 2022 à la salle de la Marlagne (Namur).
https://www.parental-burnout-training.com/lesemotionsaucoeurdenospratiques/
Ca y est, demain, c’est la rentrée scolaire pour les petits et les grands. Quelques petits conseils pour accompagner au mieux cette transition :
Belle rentrée à chacun(e)
Marie Stievenart
En tant que professionnel d’aide à la petite enfance, vous vous êtes déjà sûrement demandé comment évaluer de manière fiable le profil d’attachement d’un jeune enfant à son parent…
Imaginez la scène : vous êtes en consultation avec une maman et sa petite fille que nous appellerons Emma âgée de 6 ans. La maman est inquiète car Emma a très peu d’amies et ses résultats scolaires sont faibles. Cette dernière reste collée à sa maman et refuse de venir vers vous pour découvrir les jeux que vous lui proposez. La maman vous dit qu’elle est « timide »… A la séance suivante, vous rencontrez Emma seule, sans sa maman. Aujourd’hui, elle adhère calmement à ce que vous proposez mais sans investir l’espace thérapeutique et répond par « oui » ou « non » aux questions que vous lui posez. Les silences sont donc assez fréquents lors de cette rencontre. Ce même genre de scénarios va se répéter sur plusieurs séances. Vous ne savez plus trop comment aider Emma même si vous sentez bien qu’il y a un besoin d’aide chez elle derrière son apparente neutralité…
Voici le genre de situations qui a déjà dû vous arriver ! A la lecture de cette vignette, vous pouvez facilement faire l’hypothèse qu’Emma présente un attachement insécure. En effet mais lequel ? Il est primordial de pouvoir se faire une idée du profil d’attachement de l’enfant, ceci afin de mieux comprendre les besoins de l’enfant et ainsi adapter notre prise en charge. Vouloir faire parler « à tout prix » de ses difficultés un enfant avec un profil insécure anxieux-évitant sera peu bénéfique pour l’alliance thérapeutique. Dans le même ordre d’idées, proposer des réponses éducatives à un enfant « difficile » ne sera pas adapté si celui-ci présente un profil désorganisé.
Étant donné la manière dont la maman décrit sa petite Emma en évoquant des termes comme autonome, calme, parle peu de ses émotions, ceci ajoute des indices laissant penser à un attachement insécure évitant. Vous optez alors pour lui proposer les Histoires à compléter, des débuts d’histoires racontées avec des playmobils qui mettent en scène des situations mettant en jeu la relation d’attachement. Les histoires racontées par Emma sont très peu élaborées. Elle répond “au plus vite”, la maman est peu présente dans le jeu, même chose pour le papa. L’enfant se débrouille bien souvent seul. Lors de ce petit jeu, vous sentez Emma sur la réserve (…comme à son habitude…) et elle ne s’engage que superficiellement dans le jeu. Après cette passation, vous évaluez les histoires d’Emma: en effet, son type d’attachement se rapproche le plus du profil d’attachement évitant.
Dès lors, il apparaît indispensable de laisser à Emma le temps de s’approprier cet espace thérapeutique. Les enfants avec un profil d’attachement évitant n’ont pas pour habitude de discuter de leurs états émotionnels, ni même d’en avoir conscience. Pour ce faire, une simple présence bienveillante accompagnée de diverses activités ayant pour fonction de réguler la relation devraient permettre à Emma de se dévoiler lentement mais sûrement… Après un temps qui sera le sien, il est fort probable qu’Emma fera part de ses difficultés à se faire des amies ne sachant pas trop de quoi leur parler et en supportant pas les conflits qui arrivent souvent avec ces dernières. Elle vous évoquera aussi son ressenti négatif quant à cette institutrice qu’elle décrira comme “vieille folle qui n’arrête pas de crier” et donc le sentiment d’insécurité qu’elle a en classe. Elle vous dira elle-même qu’elle a du mal à se concentrer sur les évaluations car elle redoute la prochaine crise de l’institutrice et les méchancetés qu’elle pourrait lui dire.
Dans le cadre de la formation, l’objectif sera de vous outiller pour pouvoir objectiver davantage le profil d’attachement présenté par l’enfant. Ceci pour des enfants de 18 mois à 9 ans environ. Nous verrons ensemble les deux instruments les plus utilisés, à savoir la Situation de l’Etrange et les Histoires à compléter. Des notions de la théorie de l’attachement et les troubles du comportement seront abordées ainsi que des lignes directrices sur la rédaction d’un rapport orienté attachement. Cette formation se veut participative.
Pour voir le programme et vous inscrire : https://humagogie.fr/attachement-chez-les-jeunes-enfants/
Ainsworth, M.D.S., Blehar, M.C., Waters, E., & Wall, S. (1978). Patterns of attachment: A psychological study of the Strange Situation. Hillsdale, NJ: Erlbaum.
Bretherton, I., Ridgeway, D., & Cassidy, J. (1990). Assessing internal working models of the attachment relationship: An attachment story completion task for 3-year-olds Attachment in the preschool years: Theory, research, and intervention (pp. 273–308). Chicago: University of Chicago Press.
Miljkovitch, R., Pierrehumbert, B., Karmaniola, A., & Halfon, O. (2003). Les représentations d’attachement du jeune enfant. Développement d’un système de codage pour les histoires à compléter. Devenir, 15, 143–177.
Marie Stiévenart, Docteur en Sciences Psychologiques et psychothérapeute, animera cette formation avec Alexandra Deprez.
Cette formation s’adresse à des psychologues, pédiatres, psychiatres, psychothérapeutes, rencontrant des enfants âgés de 18 mois à 9 ans.
Période : 19 avril au 5 juillet 2021 en classe virtuelle et avec replay
Pour plus d’information et les inscriptions, vous trouverez les détails sur le site partenaire Humagogie
En plus, Marie Stiévenart propose d’autres formations dont le vidéo feedback et le soutien à la parentalité
Lors de mes consultations Parents-Enfants, les parents m’interpellent souvent sur le sujet des écrans et de son impact sur le développement de l’enfant. En Avril 2020, le Soir m’avait invitée pour débattre de la question, surtout en cette période particulière de confinement. vous trouverez l’article en dessous :
Les écrans peuvent avoir un impact négatif sur le développement des enfants, mais en cette période de confinement. Rien ne sert de dramatiser ou de culpabiliser les parents. Pas de télé avant trois ans, pas de console avant six ans et pas d’internet avant neuf ans. Voilà pour le cadre théorique conseillé, notamment par la Fédération Wallonie-Bruxelles aux parents. Une règle bien plus difficile à faire respecter aujourd’hui alors que ces écrans représentent souvent le seul contact avec le monde extérieur.
En cette période où chacun fait de son mieux, il serait malvenu de faire culpabiliser les parents. Tout le monde n’a pas la chance d’avoir un jardin dans lequel s’aérer et pour permettre aux enfants de jouer. « Ce qu’il convient d’éviter, c’est la surstimulation cérébrale », explique Marie Stievenart, chargée de cours à la faculté de psychologie de l’université de Liège et responsable du service de clinique et psychopathologie de l’enfant du CHU. « Des images trop rapides, des flashs de couleurs, de son trop vifs. Les enfants surtout avant trois ans ne sont pas armés pour gérer de telles stimulations cérébrales. Les risques sur la qualité du sommeil et sur l’agitation des enfants sont bien documentés. Mais il ne faut pas dramatiser non plus, le facteur quantité est lui aussi extrêmement important. Si un enfant regarde la télévision dix ou quinze minutes par jour, c’est loin d’être dramatique et parfois, les parents n’ont pas forcément le choix. Il est également important de ne pas perdre de vue que l’important, c’est que l’enfant puisse faire autre chose de sa journée. Jouer, découvrir le monde, interagir avec ses parents, etc. Si sa journée est bien remplie, ce ne sont pas quinze minutes d’écran par jour qui vont avoir un impact très néfaste sur son développement. Regarder un programme TV adapté à l’âge de son enfant avec lui peut même être une occasion de passer un moment de qualité parent-enfant. Pour peu que l’on interagisse avec lui, que l’on commente et que l’on explique ce que l’on voit ».
De manière générale, il ne faut pas jeter le bébé avec l’eau du bain : en ce moment, l’écran peut être un formidable outil pour continuer à développer ses liens sociaux sans avoir besoin de sortir de chez soi. Si on imagine un enfant d’un an et demi dont les parents se sont toujours montrés prudents et ne l’ont jamais exposé aux écrans. Difficile de maintenir cette hygiène de vie alors que les vidéoconférences deviennent monnaie courante. « Si une petite peut voir sa tante sur la télévision, ou l’écran d’ordinateur, pendant que ses parents sont à côté et qu’elle peut voir le chien de ses grands-parents à l’image faire des coucous, etc… Cela joue un rôle de socialisation important », note l’experte.
« Si l’enfant continue par ailleurs de faire sa vie, d’aller chercher ses jouets, et se balade pendant la discussion, c’est bon signe et cela signifie que son rapport à l’écran est sain. Enfin, si une exposition trop importante aux écrans n’est pas une bonne chose pour le développement de l’enfant, il ne faut pas oublier que leur montrer qu’il est possible d’interagir numériquement avec ses proches a de fortes chances de développer des compétences futures comme le rapport au virtuel et aux machines. L’essentiel, est de rester dans la mesure ».
Bien sûr, il n’y a pas que les enfants en bas âge pour qui les écrans peuvent poser un problème. Les ados, par exemple, peuvent passer beaucoup de temps sur des jeux vidéo ou sur des messageries en ligne. « Souvent, il s’agit d’un moyen pour eux de garder le contact avec leurs amis. Dans le cas des jeux, on peut également en faire un moment agréable en famille. Mais il faut veiller à ne pas forcer son adolescent. Il faut pouvoir respecter leur espace s’ils veulent jouer seuls ou avec leurs amis. C’est important pour un ado de profiter de moments d’indépendance. Mais ici encore il faut rester vigilant vis-à-vis des comportements problématiques comme jouer la nuit ou l’irritabilité. Le tout, c’est que l’ado puisse s’arrêter de jouer quand on lui demande et respecte les limites établies. Même s’il est naturel pour un adolescent de chercher à repousser les limites ».
Enfin, cette période est l’occasion de dédramatiser. De nombreux parents, et c’est tout à fait normal en cette période pourront se montrer plus coulants envers l’utilisation des écrans de leurs enfants. Beaucoup vont se rendre compte que ce n’est pas parce qu’ils passent plus de temps sur Netflix ou sur Fortnite, qu’ils se transforment subitement en monstres. « Il faut toutefois penser à l’après, expliquer aux jeunes qu’on leur laisse plus de libertés aujourd’hui, car le contexte est particulier, mais que les bonnes habitudes reviendront une fois la période de confinement terminée ».
Entre le télétravail, le semblant de vie sociale par webcam interposée et les loisirs numériques, les enfants ne sont bien entendu pas les seuls à être confrontés à des écrans à longueur de journée. Quelques gestes permettent heureusement de lutter contre la surexposition.
Le smartphone est probablement l’appareil que l’on sollicite le plus en cette période. Un des meilleurs moyens de limiter son utilisation est sans doute de couper les notifications. Android comme iOS permettent de gérer les notifications soit totalement, soit application par application, pour éviter de se voir déconcentrer en permanence.
Les écrans modernes diffusent de la lumière bleue en permanence. Or certaines études montrent que ce spectre lumineux retarde l’endormissement et contrarie l’horloge interne, surtout en cas d’exposition en soirée. Privilégier les « modes nuit » et les couleurs chaudes sur les écrans en soirée permet de lutter contre cette exposition et limiter son impact sur le sommeil.
Journaliste au pôle Multimédias Le 13/04/2020 à 18:42 – Le Soir
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